Marie Ciné-Addict

1859 : Les indigènes se montrent impitoyables envers ceux qui veulent les colonisés. Un garçon prénommé Russell cherche du secours. La famille de Francès est détruite avec l’attaque de sa maison. Dévastée, Il va lui falloir rebondir, avec sa fille. Lui vient en aide Trent Sephart qui lui redonne un peu d’espoir de quelque chose de meilleur. Marigold, une prostituée jette son dévolu sur Hayes Ellyson, qui va l’aider alors que sa vie est en danger puisque l’enfant dont elle s’occupe est recherché. Quelle histoire attend Francès et Trent ? Quel sort attend Marigold ? Tant d’attente pour le second volet de Horizon qui m’a tellement enthousiasmé. Le travail de Costner est si soigné qu’il impose plus que jamais le respect. Il y a tellement d’ambition  dans Horizon que je suis impressionné. La saga mérite tellement de trouver son public. C’est si brillant. Pour moi, l’aura de Costner n’a rien perdu de sa superbe. Je m’incline totalement. On ne casse pas les ambitions, on les honores, et même mieux, on les encourage. J’aime tellement la photographie, l’air perdu de Sienna Miller, l’arrogance et le caractère de Marigold. Les portraits de femmes valent tellement le détours dans Horizon. Je suis sous le charme de la jolie version d’Amazing Grace qui clôt le film en apothéose avec des séries de séquences finales qui donnent plus que jamais envie d’aller plus loin dans l’aventure Horizon. J’attends la suite avec tellement d’impatience. Mon amoureux a autant aimé que moi. Vivement le chapitre 2 !

Bande-Annonce :

Lou est gérante de salle de sport et va vivre une relation passionnelle avec Jackie, venue pour participer à un concours de culturisme. Les choses vont prendre une tournure particulière quand son beau frère va manquer de tuer sa sœur en la battant. Jackie va vouloir lui règler son compte fissa …

On passe ici d’un style de film à un autre avec une simplicité déconcertante. Franchement, chapeau . C’est amusant. J’ai beaucoup aimé. Il y a une vraie liberté de ton. C’est rafraîchissant.

Bande-annonce :

Sylvia, mère d’une ado et assistante sociale dévouée, inscrite aux alcooliques anonymes rencontre Saul dans une soirée d’anciens élèves. Saul suit Sylvia et est de suite apeurée mais les circonstances vont faire qu’en se connaissant mieux, les deux protagonistes vivent des brisures du passé et vivre une histoire des plus réparatrices.

Le film est si délicat en dépit des sujets traités que l’on tombe sous le charme de suite. Saul qui aurait pu être le pire des psychopathes se révèle être comme un ours fragile et sans défense. Sylvia a ses démons qui la hante et aimerait oublier et Saul se bat pour se souvenir au quotidien. Ces deux êtres sont si abîmés. À eux deux, ils vont être plus forts et c’est si beau. Plus jamais je n’écouterai la chanson A Whiter Shade of Pale de Procol Harum de la même façon dorénavant. Ce film fait tant de bien qu’il reste gravé. Jessica Chastain et Peter Sarsgaard sont merveilleux. Coup de cœur maximum. 

 Bande-Annonce :

Chiara Mastroianni est à un point de sa vie où son père lui manque et elle a besoin de se reconnecter à lui. Consciente de sa ressemblance avec lui, elle se met en tête de l’impersonnifier, à la surprise générale de ses proches qui réagissent chacun à leur manière. Mais jusqu’où va la mener son expérience ? 
J’ai été complètement embarquée par le film qui  n’est qu’une déclaration d’amour, un vibrant hommage d’une famille en manque de son patriarche par l’intermédiaire d’Honoré qui réussi bel et bien à faire revivre l’esprit, un brin d’univers de Marcello par le biais de sa fantaisie. Moi, j’ai été charmée tout du long car l’expérience va loin comme quand Chiara va à Rome pour participer à une émission. J’ai surtout aimé la complicité de Benjamin Biolay et Melvil Poupaud si amusante. Catherine Deneuve est émouvante, vulnérable. Luchini est drôle et touchant en ami confident, ça lui va bien. Un vrai plaisir de retrouver Hugh Skinner de la série Fleabag que j’adore. Nostalgie et fantaisie sont vraiment présentes . Je ne peux que valider ce projet qui n’est pas si évident à la base. Le résultat est un bonheur pour moi. Après avoir vu 8 et 1/2, j’ai très envie de voir Eureka avec Chiara et Viggo Mortensen. 

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Jusqu’au bout du monde raconte l’histoire de Vivienne Le Coudy et Holger Olsen. Une histoire contrariée par la guerre de Sécession et la maladie. Le film raconte comment Vivienne va se débrouiller seule. Comment elle va gérer l’éducation de son fils issu d’un viol et la maladie. Mais le film va plus loin. C’est un film sur la filiation. C’est un film profond qui termine sur une note très poétique en somme. Servi dans des décors sublimes. Viggo Mortensen nous gâte encore après son merveilleux Falling. Vicky Krieps se montre à la fois si fragile et si forte. J’ai beaucoup aimé, franchement. 

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Dans Le deuxième acte, des acteurs se retrouvent sur un tournage dans des conditions très particulières et aux conséquences significatives. 
J’ai beaucoup aimé la mise en scène et l’écriture du film, le casting, mais j’aurais aimé terminer sur une touche humoristique cette histoire amenée de manière si originale.
Les rapports entre les personnages sont expliqués et conduits avec maestria et surprises. J’aime que tout soit vivant et en mouvement et inventif. Rien n’arrive au hasard et chaque petit détail a son importance. Quelle écriture ! C’est passionnant. 

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Pour échapper à la police après un vol de bijouterie, Paulo et son père dit La Fraise s’infiltrent auprès d’une association pour handicapés sur le départ pour des vacances. Paulo se fait passer pour un handicapé mais combien de temps sera-t-il capable de jouer le jeu ? 
Une comédie sociale des plus réussies et des plus attendrissantes avec la spontanéité de ses comédiens vraiment attachants. En tant que Syndrome de Turner, le film m’a vraiment touché parce qu’au contact des autres, les personnages s’améliorent et gagnent en humanité. Artus réalise un beau tour de force. Ce film est dédié à ceux qui ont un truc en plus et leurs accompagnants, et parle au cœur de chacun. J’ai même eu la larme à l’œil à la scène du tribunal. Un très joli rôle pour Alice Belaïdi avec son Alice si dévouée à sa cause qu’elle embarque tout le monde. On a tous une chanson de Dalida qui nous parle. Chaque personnage a sa petite personnalité, son petit caractère. Un agréable moment de partage et c’est beau de voir les comédiens avec le bonheur plein les yeux, c’est communicatif. 3 millions de spectateurs à avoir vu le film à ce jour ! Le film peut aller si loin, il ne faut pas hésiter à aller le voir, il le mérite tant !

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Des années après la mort de Caesar, Noa doit faire face à un clan qui a détruit son village et tué son père en déformant le message de Caesar. Raka lui raconte son histoire et Noa va devoir se montrer digne de l’héritage de ses pères et se méfier des intensions des humains que Caesar aimait tant …

La franchise de La Planète des Singes est maintenant relancée avec sens et intelligence mais maintenant il va être question de savoir ce qu’il va en advenir. J’attends une suite à présent pour Développer Noa et son histoire puis celle de Mae également. Les singes sont toujours aussi fascinants à regarder avec leurs yeux si expressifs et les décors de toute beauté. Pour moi, le rendu est toujours spectaculaire et impressionnant. Je pense qu’il va y avoir une suite car sinon, quel intérêt de faire renaître une franchise. Une affaire à suivre.

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Colt Seavers est un cascadeur de talent qui vit une carrière perturbée après un accident sérieux après une chute. Rétabli, on le recontacte pour le premier film de Jody, dont il est  amoureux. Un problème de taille, Tom Ryder, la star qu’il est sensé doublé disparaît et Colt va devoir enquêter pour comprendre ce qu’il se passe, et il ne sera pas au bout de ses surprises au fur et à mesure de ses découvertes.

Du très bon esprit pour ce remake en hommage à la série des années 80. Sympathie maximale pour les personnages que David Leitch rend si attachant. Et oui, on adore voir Ryan Gosling pleurer sur All too Well de Taylor Swift et Emily Blunt faire du karaoké sur Against all Odds de Phil Collins. Les titres restent en tête encore bien longtemps, et puis on a autant d’affection pour le reste de la bande originale que pour ses interprètes. Et que dire de Jean-Claude, si drôle ! Décidément, David Leitch est à suivre de très près depuis Bullet Train, il a un sens du divertissement over the top ! Il faudra donc rester jusqu’à la fin pour ne manquer aucun cadeau  concocté pour le spectateur qui sera comblé par une bien jolie déclaration d’amour du cinéma pleine de panache et d’humour.

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Elisabeth Guardiano et Franck de Rolan sont dépêchés dans les Vosges sur un double meurtre, un couple qui se serait entretué dans des conditions étranges. Leur fils témoins leur parle d’un mangeur d’âmes. Vite, d’autres victimes sont trouvées dans des conditions toutes aussi particulières … Une enquète sur des disparitions d’enfants est menée.  Guardiano et De Rolan vont devoir faire équipe en trainant chacun derrière eux un lourd passé. Seront-ils capables d’aller au bout de l’enquête ?
Une ambiance très sombre dans des décors chargés d’histoire pour un film plein de promesses avec son lot de rebondissements. J’aime beaucoup le casting. Quelle bonne idée de mettre Virginie Ledoyen dans un film avec Sandrine Bonnaire. Voir jouer Paul Hamy est un plaisir. J’en attendais pas moins de Maury et Bustillo qui savent créer la surprise et pour moi leur duo est clairement à suivre avec fidélité. Pour être parfait ce film aurait dû être plus nerveux, plus moderne encore mais j’ai bien aimé.

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