Les Hirondelles de Kaboul
Kaboul, 1998. La ville est en ruine et sous le régime des talibans. Mohsen et Zunaira veulent encore croire en leur liberté en enseignant mais Mohsen va commettre un geste irréparable qui va le bouleverser profondément et tout changer. Ils ont pour ami Atiq, gardien de prison qui a du mal à gérer la pression et qui a sa femme malade d'un cancer incurable. Un drame survient et Zunaira est emprisonnée et risque l'exécution si Atiq ne fait rien pour l'aider.
On est bouleversé par l'histoire et la beauté des aquarelles qui n'épargne cependant pas le côté cru de la chose. Le fait que les dessins soient fait à l'aquarelle rend le film totalement singulier. Le fait de s'être inspiré des acteurs eux-mêmes pour faire les dessins des personnages donne une dimension spéciale au final. Il y a un véritable devoir de mémoire nécessaire qui est exercé ici. On a un beau message d'espoir à la fin tout de même.
Les personnages sont vraiment touchants et ont leur complexité mais ont tous au fond un point commun, ils veulent être libres. Le projet d'enseignement de Mohsen et Zunaira est magnifique. Le travail de Zabou Breitman et de Eléa Gobbé-Mévellec est une réussite et inoubliable.
Allociné raconte des anecdotes intéressantes. On doit le film à la maison de production Les Armateurs à qui on doit les Triplettes de Belleville et Ernest et Célestine. Eléa Gobbé-Mévellec qui a travaillé auparavant sur Ernest et Célestine et a été selectionné sur le projet des Hirondelles de Kaboul pour son magnifique travail de lumière. Le jeu des comédiens a été primordial lors du tournage qui a été fait costumé comme une pièce de théatre et fait avant le travail d'animation.