La femme de Tchaïkovski
Antonina se met en tête d’épouser Piotr Tchaïkovski dès qu’elle le rencontre. Il lui fait savoir que ça ne sera pas possible car il n’a jamais aimé aucune femme. La jeune femme est persuadée de pouvoir changer tout ça par son amour. Elle lui écrit, il est touché par sa lettre et se mette d’accord sur une union en laquelle Antonina n’attendrait rien. Mais Antonina s’accroche et espère et plus elle le fait plus l’artiste s’éloigne. Il aimerait divorcer mais Antonina veut faire reconnaître son mariage désespérément. Elle aura 3 enfants qui ne seront pas de Piotr et sombrera peu à peu dans la folie.
Une histoire forte d’une folie incroyable qui met en avant toutes les difficultés d’une femme à s’émanciper à l’époque. La patte de Kirill Serebrennikov est incroyable et il se permet de lier la danse à son œuvre dans une chorégraphie impressionnante à la fin du film et on en réclame plus. Les 2 h 20 passent de manière fascinante. Il paraîtrait qu’il a matière à rallonger le film. De quoi être curieuse. Envie de rattraper Leto et La fièvre de Petrov très prochainement.
Bande-annonce de La Femme de Tchaïkovski :