Rouge comme le ciel

Publié le par Marie Cineaddict

Rouge comme le ciel

1971. Italie, Toscane. Mirco devient aveugle suite à un accident domestique avec un fusil, et la loi impose que l’enfant soit placé dans une institution pour apprendre un métier faisable, ici , pour être tisserand ou standardiste, à Gênes. Refusant d’apprendre le braille, il découvre un magnétophone dont il a envie de se servir pour faire un devoir sur la nature et les quatre saisons. De là, il va explorer des sons, faire ses propres expériences. Créer ses propres histoires avec son amie Francesca. Il va être écarté du spectacle de fin d’année mais Mirco à rendez-vous avec son destin  et se libérer pour devenir un grand ingénieur du son du cinéma !

Une histoire magnifique qui montre combien le cas par cas est important en matière d’handicap et combien l’adaptation aux besoins est importante. Une expérience des sens puisqu’on réapprend à réécouter au cours du film, à faire attention aux petits détails qui sont précieux. C’est fantastique, tout simplement. L’essence des choses est là, le son, si primordial, c’est beau et complètement bouleversant pour changer son rapport avec ce qui nous entoure. Il y a définitivement un avant et un après Rouge Comme Le Ciel . En prime, il s’agit de la magnifique restauration d’un film de 2004, le travail vaut le détours.

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