Hors Normes c'est le quotidien de Bruno, qui s'occupe de son association La Voix Des Justes et de Malik qui lui s'occupe de L'Escale. Leur but : aider les autistes dits sévères. Bruno doit faire face à de nombreux problèmes comme il n'a pas d'agrément et que le nombre de membres va croissant. Il est dans le viseur des inspecteurs et risque la fermeture pure et simple de l'établissement.

Le film est très touchant car il permet de se sensibiliser au problème de l'autisme qui est loin d'être simple aussi bien pour le patient que pour l'entourage. Les associations interviennent dans les cas où les institutions ne sont plus en mesure d'accueillir les patients et de venir en aide aux familles. On est marqué par la grandeur d'âme, la générosité sans borne de Bruno et Malik  qui sont prêts à déplacer des montagnes. Pour la vie personnelle, on repassera.

Vincent Cassel est formidable dans son rôle qui le met tellement en valeur avec son côté qui rassure et mérite d'emblée un César ! Le personnage de Reda Kateb donne une leçon de vie forte et exemplaire. On est tourneboulé par les patients. Benjamin Lesieur qui joue Joseph est à la fois drôle et émouvant. Éric Toledano et Olivier Nakache n'en finissent pas de faire des prouesses entre Intouchables, Samba, Le Sens De La Fête et maintenant le petit dernier Hors Normes. Il y a même eu des applaudissements à la fin de la séance qui étaient amplement mérités. Ravie d'avoir pu vivre cet instant. Le film est riche en émotions.

"Joker" raconte comment Arthur Fleck, rejeté de la société, sombre dans la folie et devient Le "Joker".

On ressort un brin chamboulé par le "Joker" à cause de sa violence gratuite et de la folie qui va crechendo. On salue la performance de Joaquin Phoenix qui est phénoménale avec son rire qui glace le sang. Mais on ne peut pas rester de marbre face à la dureté de la vie d'Arthur. Impossible. La manière dont il est pris à partie dans la rue à plusieurs reprises est cruelle. Le film montre bien comment dysfonctionne la société et crée les exclus. Le film est vraiment dur et, on peut le dire, pénible. Pour autant il dresse un portrait du Joker efficace. Cela dit, il m'a fallu aller me promener, m'aérer et profiter du beau temps pour m'en remettre.

Ce qu'on a adoré par contre c'est la bande originale du film qui est géniale et en écoute sur Spotify avec par exemple Sinatra, The Doors, Nat King Cole, The Who, Tony Bennett, Gary Glitter, Joy Division, Etta James. La scène où le Joker descend de l'escalier en dansant est une réussite. Joaquin Phoenix est décidément un sérieux prétendant aux Oscars avec sa performance qui détrône celles de Brad Pitt pourtant fantastique dans Once Upon A Time ... In Hollywood et Ad Astra. Qui sera nommé, mis à part Leonardo DiCaprio ? Pour l'instant, un bilan plus détaillé il me reste à faire, pour imaginer les nommés pour la statuette. On aimerait beaucoup Matthias Schoenaerts pour Nevada.

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Elisabeth Sloane est une lobbyiste de talent mais aux méthodes qui suscitent la controverse. Elle a choisi de se battre pour défendre la loi Harris qui propose en faveur de la limitation du port d'armes. Ses méthodes lui valent de se retrouver devant le congrès pour savoir si elle a violé des règles d'éthique du Sénat pendant qu'elle travaillait dans son ancien cabinet. Sloane est-elle allée trop loin pour défendre ses idées ?

Un film avec un rôle en or pour Jessica Chastain qui est parfaite en femme forte, maniaque du contrôle, qui a aussi ses faiblesses avec par exemple son addiction aux cachets. Sloane est une femme prête à tout pour arriver à ses fins. Mark Strong incarne un personnage de faire valoir de conscience fort chez Sloane. Esme a vraiment une histoire touchante. Tous les personnages comptent.

Aujourd'hui, le film est à voir car il a une importance capitale quand on voit le gros problème des tueries de masse à cause du port d'armes aux USA et le sujet est plus que jamais d'actualité lorsqu'on pense à la politique menée par le Président Trump à ce propos qui divise et qui est d'une gravité absolue. 

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Christian se met en tête un projet fou de conduire vingt oies jusqu'en Norvège, car leur espèce est menacée et il veut leur montrer le chemin le plus sûr afin d'assurer la survie de leur espèce, par le concours d'un ULM. Il reçoit son fils, Thomas, pour les vacances et l'initie à sa passion pour les oies en lui transmettant le virus. Christian, Thomas et Bjorn vont donc partir à l'aventure pour tenter de réintroduire les oies. Malheureusement, faute d'autorisations, ils sont arrêtés et Thomas décide de fuir avec les oies mais va-t-il arriver tout seul en ULM jusqu'à la fin du voyage ?

Un film de Nicolas Vanier splendide qui nous permet d'en prendre plein les mirettes avec les splendides paysages qui nous sont offerts. Donne-moi des ailes est inspiré de l'histoire de Christian Moullet et de son combat pour les oies naines. Il a été consultant sur le film et a filmé les images en ULM. C'est une belle histoire de famille et une belle histoire de transmission entre un père et son fils. Le casting est fantastique. Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey, et Louis Vazquez rayonnent.

Le réalisateur donne à Jean-Paul Rouve un rôle à mille lieux de celui qu'il a dans Les Tuche pour notre plus grand plaisir. On est content de le voir comme cela. Cela fait aussi plaisir de revoir jouer Grégory Baquet, même pour un petit rôle. Il y a juste quelque chose sur laquelle je ne suis pas trop d'accord avec le film, c'est qu'à quatorze ans, quoiqu'il advienne, on reste un enfant.

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