Revoir Paris
Vu en avant-première samedi 20 août. Mia et Thomas sont des survivants des attentats de Paris et ont du mal à reprendre une vie normale après la tragédie. Ils étaient voisins de table lors de la soirée et se retrouvent par le biais d’une association. Mia recherche un cuisinier qui lui a tenu la main lors de la tragédie. Va-t-elle le retrouver ? Mia va-t-elle réussir à refaire quelque chose de nouveau de sa vie ?
D’amblée ce qui marque, c’est le travail sur le son. Le bruit de l’orage, de la pluie. Le travail de recherche des souvenirs pour se réapproprier son histoire. Le sens du détail ou tout compte. Ce qui rend l’histoire plus touchante. Et puis, il y a les témoignages des autres personnes présentes dans le restaurant, chacun a son traumatisme qu’il essaye de guérir grâce à l’association. Virginie Efira est lumineuse sans phares. Et le personnage de Benoit Magimel est positif même s’il a du mal à se remettre de ses blessure car la réparation prend du temps. Un autre personnage mystérieux prend la lumière en pleine ville lumière, celui d’Assan, cuisinier en situation irrégulière qui devient un pieds d’encrage car il a joué un rôle déterminant au pire moment. Oui, le film est lumineux en plein obscurantisme et les larmes de Félicia sont bouleversantes lorsque celle-ci parvient au bout de sa quête. Persuadée que le rôle de Mia sera déterminant pour Virginie Efira, car un rôle comme cela n’est pas anodin. Ce film a quelque chose de réconfortant. Le film a été fait pour le frère de la réalisatrice, survivant lui-même.
Bande-annonce de Revoir Paris