Lou est gérante de salle de sport et va vivre une relation passionnelle avec Jackie, venue pour participer à un concours de culturisme. Les choses vont prendre une tournure particulière quand son beau frère va manquer de tuer sa sœur en la battant. Jackie va vouloir lui règler son compte fissa …

On passe ici d’un style de film à un autre avec une simplicité déconcertante. Franchement, chapeau . C’est amusant. J’ai beaucoup aimé. Il y a une vraie liberté de ton. C’est rafraîchissant.

Bande-annonce :

Sylvia, mère d’une ado et assistante sociale dévouée, inscrite aux alcooliques anonymes rencontre Saul dans une soirée d’anciens élèves. Saul suit Sylvia et est de suite apeurée mais les circonstances vont faire qu’en se connaissant mieux, les deux protagonistes vivent des brisures du passé et vivre une histoire des plus réparatrices.

Le film est si délicat en dépit des sujets traités que l’on tombe sous le charme de suite. Saul qui aurait pu être le pire des psychopathes se révèle être comme un ours fragile et sans défense. Sylvia a ses démons qui la hante et aimerait oublier et Saul se bat pour se souvenir au quotidien. Ces deux êtres sont si abîmés. À eux deux, ils vont être plus forts et c’est si beau. Plus jamais je n’écouterai la chanson A Whiter Shade of Pale de Procol Harum de la même façon dorénavant. Ce film fait tant de bien qu’il reste gravé. Jessica Chastain et Peter Sarsgaard sont merveilleux. Coup de cœur maximum. 

 Bande-Annonce :

Chiara Mastroianni est à un point de sa vie où son père lui manque et elle a besoin de se reconnecter à lui. Consciente de sa ressemblance avec lui, elle se met en tête de l’impersonnifier, à la surprise générale de ses proches qui réagissent chacun à leur manière. Mais jusqu’où va la mener son expérience ? 
J’ai été complètement embarquée par le film qui  n’est qu’une déclaration d’amour, un vibrant hommage d’une famille en manque de son patriarche par l’intermédiaire d’Honoré qui réussi bel et bien à faire revivre l’esprit, un brin d’univers de Marcello par le biais de sa fantaisie. Moi, j’ai été charmée tout du long car l’expérience va loin comme quand Chiara va à Rome pour participer à une émission. J’ai surtout aimé la complicité de Benjamin Biolay et Melvil Poupaud si amusante. Catherine Deneuve est émouvante, vulnérable. Luchini est drôle et touchant en ami confident, ça lui va bien. Un vrai plaisir de retrouver Hugh Skinner de la série Fleabag que j’adore. Nostalgie et fantaisie sont vraiment présentes . Je ne peux que valider ce projet qui n’est pas si évident à la base. Le résultat est un bonheur pour moi. Après avoir vu 8 et 1/2, j’ai très envie de voir Eureka avec Chiara et Viggo Mortensen. 

Bande-annonce :

Jusqu’au bout du monde raconte l’histoire de Vivienne Le Coudy et Holger Olsen. Une histoire contrariée par la guerre de Sécession et la maladie. Le film raconte comment Vivienne va se débrouiller seule. Comment elle va gérer l’éducation de son fils issu d’un viol et la maladie. Mais le film va plus loin. C’est un film sur la filiation. C’est un film profond qui termine sur une note très poétique en somme. Servi dans des décors sublimes. Viggo Mortensen nous gâte encore après son merveilleux Falling. Vicky Krieps se montre à la fois si fragile et si forte. J’ai beaucoup aimé, franchement. 

Bande-annonce :

Dans Le deuxième acte, des acteurs se retrouvent sur un tournage dans des conditions très particulières et aux conséquences significatives. 
J’ai beaucoup aimé la mise en scène et l’écriture du film, le casting, mais j’aurais aimé terminer sur une touche humoristique cette histoire amenée de manière si originale.
Les rapports entre les personnages sont expliqués et conduits avec maestria et surprises. J’aime que tout soit vivant et en mouvement et inventif. Rien n’arrive au hasard et chaque petit détail a son importance. Quelle écriture ! C’est passionnant. 

Bande-annonce :