Le bleu du caftan
Halim est maalem au Maroc et est spécialisé dans la conception de caftans, avec leurs coutures et broderies. Il tient un magasin aidé de sa femme Mina qui est malade et mourante. Il vit son homosexualité au hammam mais pour autant sa relation avec Mina est hors-paire. Ils ont l’un pour l’autre un respect et une admiration sans borne. Le temps est venu de prendre un apprenti et Youssef possède des qualités indéniables et pleines de promesses. Un lien nait entre les deux hommes.
Un film tout en délicatesse servit par un casting talentueux. Il y a énormément de sensualité avec les tissus précieux qui sont très beaux à regarder et les mandarines, des gestes tout aussi précieux et parlants avec force. La relation entre Mina et Halim est si belle et si forte. Mina est un roc et une femme incroyable. Contrairement à ce que l’on pense il y a énormément d’amour entre Halim et Mina. Youssef est un personnage solaire. Je garde pour moi la scène de complicité sur la musique du voisin qui dérange certains et Halim, Mina et Youssef qui profite d’un moment simple de danse et de fécilité. L’histoire du caftan bleu est très belle et puissante en symbolique. C’est très touchant et beau à la fois. Lubna Azabal a un rôle incroyable. Ce film est un gros coup de l’année pour moi et je me demande si Un jour une nuit le détrônera de mon top. À voir donc.
Bande-annonce du film : Le bleu du caftan