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Black Panther

Publié le par Lulu Cineaddict

Black Panther

T’Challa revient à Wakanda pour devenir roi et prendre la succession de son père qui vient de décéder. Il va pouvoir compter sur l’aide de sa sœur et de sa mère pour montrer qu’il est digne de sa fonction et le légitime Black Panther capable de maintenir l’harmonie entre les tribus. Le débat est de savoir s’il faut maintenir le secret du vibranium déjà convoité ou de le partager avec le reste du monde. Un secret de famille éclate et semble mettre toutes les certitudes de T’Challa qui n’aspire qu’à être le meilleur des rois.
 

Quelle émotion au sortir du film que j’ai pu voir grâce à la diffusion de TF1 alors que je l’avais manqué en salle en péchant  par mon ignorance, au point d’être à l’époque peu convaincue par le projet. Et pourtant le film fut un succès colossal  en salle. Le film a été récompensé aux Oscars. Et maintenant que j’ai vu le film je comprends mieux pourquoi ! Ne jamais se fier à des intuitions sans avoir vu un film pour juger, telle est la leçon. La tragique disparition de Chadwick Boseman change inévitablement  la dimension du film. Il faut dire que l’acteur avait pris les directions artistiques des plus intéressantes avec le temps. Boseman avait vraiment tout pour lui et n’a jamais choisi ses rôles forts avec sens et valeurs. Rendons lui l’hommage qu’il mérite parce qu’il laisse un magnifique héritage tout en soulignant qu’il n’y a pas eu que Black Panther pour lui. Cela dit, Black Panther livre un message tellement important. Un message universel d’espoir, de générosité, d’altruisme aux plus démunis, tellement positif. Ce film envoie un message fort à la communauté noire trop souvent exclue mais va aussi plus loin. Il touche tout le monde. Le casting au complet est top. C’est le Marvel le plus réussit et le plus profond et en plus il fait évoluer les personnages dans un univers riche et en allant loin dans les innovations qui offrent leur part de rêve. Chadwick Boseman va laisser un grand vide tant il était prometteur mais peu d’acteurs peuvent être si fiers d’un magnifique parcours. Wakanda Forever !

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La poursuite impitoyable

Publié le par Lulu Cineaddict

La poursuite impitoyable

Bubber Reeves s’est échappé de prison et est accusé de faits qu’il n’a pas commis par l’opinion publique. Le shérif Calder, convaincu de son innocence, va mettre en œuvre tout ce qu’il est possible de faire pour éviter que la situation ne vire au drame. Le problème est qu’il se trouve bien seul contre toute une population. Le soutien des Rogers et d’Anna sera-t-il suffisant ?

Un film des années 60, qui me paraît encore criant d’actualité puisqu’il parle d’injustice, de condamnation à tort, sur toile de fond de la ségrégation sur les personnes noires. Le triste constat est que la société n’a pas tant évolué depuis le temps et que cela fait naître un sentiment de révolte. On a droit à un grand casting, avec un grand Brando qui joue un personnage aux belles valeurs à défendre. C’est un film important. 

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Serpico

Publié le par Lulu Cineaddict

Serpico

Franck Serpico, policier, se fait tirer dessus et le film nous raconte toute son histoire, et son intégrité pour lutter avec peu de moyens contre un système pourri jusqu’à la moelle.

Un film avec un Al Pacino comme on les aime. Je n’ai pas vu Le Parrain, mais on adore le côté bon samaritain de Franck qui est fidèle à lui même coûte que coûte. Bien plus gratifiant à mes yeux qu’un rôle dans Le Parrain qu’on a du mal à avoir envie de voir pour l’instant. On est scotché par les tournures que prend l’enquête et qui vont très loin. On a l’avantage de la suivre sur plusieurs années et l’ont voit l’impact que le métier a sur sa vie privée du protagoniste avec tous les risques qu’il encourt. Le plus dur est que très rares sont les personnes à qui il peut se fier. En refusant de prendre part aux affaires de ses collègues et l’argent qui lui est proposé, Serpico se met de plus en plus à mal. Le résultat est haletant et remarquable et donne envie de se plonger plus au coeur de la filmographie du grandiose Al Pacino que l’on affectionne par-dessus tout dans la mini-série Angels in America. Serpico fait du bien je trouve, par son côté optimiste malgré tout qui le rend précieux. Pacino joue avec son apparence (modifiée à de multiples reprise avec bonheur). Un très grand film à recommander chaudement.

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Mission

Publié le par Lulu Cineaddict

Mission

Mission raconte le destin de Gabriel, frère jésuite qui monte une mission pour propager la parole de Jésus auprès des indiens Guaranis qui sont conquis. Le soucis est que San Carlos se situe à la frontière de l’Espagne et du Portugal qui veut agrandir son territoire. La mission, les indigènes sont menacés avec tout ses membres. Gabriel va échanger ses états de consciences avec Mendoza qu’il a pris sous son aile.

Le film est d’une violence. Deux hommes, deux visions diffėrentes face à l’adversité. Le parcours de Mendoza est incroyable parce qu’il passe dans tous les états. Ça le rend touchant. Gabriel dans la force de ses convictions, sa constance, l’est tout autant. Le résultat est bouleversant et il est important de se rappeler de la fragilité de la condition des indigènes qui résulte d’un vrai et terrible massacre humain. Il y a un devoir de mémoire essentiel fait avec avec justesse même si romancé par Roland Joffé avec un Jeremy Irons fantastique. La fin reste à jamais dans les mémoires. J’avais découvert le film au lycée avec ma professeur d’espagnol et ce fut un moment intense. 

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En avant

Publié le par Lulu Cineaddict

En avant

Dans un monde imaginaire où la magie a pratiquement disparu, à la frontière entre l’imaginaire et le réel, Ian qui fête ses 16 ans a du mal à composer avec son frère Barley, trop exubérant à ses yeux. Ils ont perdu leur père et tous les deux vont se mettre dans une quête pour retrouver la magie leur permettant de revoir leur père pendant un temps limité.

En Avant est un film d’animation très émouvant car c’est magnifique de voir les liens entre les deux frères en train de se renouer. Ce film est parfait pour renouer avec son imaginaire l’espace d’un instant et cela fait beaucoup de bien pour se divertir quelque soit son âge. Encore qu’il faille un certain recul pour comprendre les choses avec la bonne distance car c’est très touchant, je pense que ça parle à tout à chacun et que tout le monde donnerait cher pour revoir un proche disparu l’espace d’un instant. Toujours est il que nous sommes fan du personnage de la Manticore qui est complètement génial. On n’a qu’une envie maintenant c’est de découvrir Coco que nous n’avons encore jamais vu.

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Publié dans Animation, Disney, Pixar, EnAvant

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My Own Private Idaho

Publié le par Lulu Cineaddict

My Own Private Idaho

My Own Private Idaho raconte le périple de Mike, gay, narcoleptique, gigolo, toxicomane, perdu, errant sans domicile fixe à la recherche de sa mère renommée pour sa dangerosité et entouré de personnes dans la même situation, tout en étant proche de Scott, fils de maire en attente d’un héritage et Bob.

On ressort un peu chamboulée par cette histoire tintée de touches glauques avec les travers des clients et surtout avec le passé le Mike lorsqu’il révèle la véritable identité de son père et où l’on est sous le choc avec un grand malaise. Le film est fort pour créer les sensations de malaise. Par contre là où l’on s’amuse c’est bizarrement, dans les jeux avec le personnage de Bob qui prête à sourire et qui émeut aussi. L’histoire de Scott est forte également.

River Phœnix et Keanu Reeves s’éclatent  tout simplement et c’est un bonheur de les voir jouer ensemble mais ça rend le film encore plus triste maintenant que l’on sait que River aurait dû fêter ses 50 ans il y a peu. C’est en même temps un pur plaisir de voir Keanu Reeves jouer magistralement comme au théâtre avec un registre de langage soutenu. On l’adore depuis Point Break mais on aimerait le voir jouer dans des films plus indépendants plutôt que dans des grosses productions à l’avenir. Je pense Keanu Reeves sous-estimé. Et on adore la réputation de cœur en or qu’il a. Il mérite le meilleur.
J’avais envie de rendre hommage à River Phœnix parce qu’il le mérite. Fauché par la mort, alors que tant de belles choses s’offraient à lui ... J’ai envie de le voir dans À bout de course maintenant. My Own Private Idaho est un grand Gus Van Sant.

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Manchester By The Sea

Publié le par Lulu Cineaddict

Manchester By The Sea

Lee voit sa vie chambardée au décès de son frère Joe, alors qu’il était déjà fragilisé par un incident dramatique qu’il n’a jamais pu surmonter. Il doit dorénavant s’occuper de son neveu de 16 ans, Patrick avec qui il s’entend plutôt bien. Va -t- il trouver en lui les ressources pour veiller sur lui jusqu’à la majorité  conformément aux vœux de son défunt frère ?

Un film bouleversant avec un Kyle Chandler touchant de bonté et avec un Casey Affleck impressionnant qui montre toute l’amplitude de ce dont il est capable. On est ému par l’instabilité de Lee qui a beaucoup de choses pour lui mais c’est un homme brisé. La relation qu’il entretient avec son neveu est attendrissante parce qu’on sent les capacités qu’il a à l’accompagner dans son cheminement en tant que futur adulte mais des freins subsistent. La situation est complexe. Lee est pris au piège de ses propres démons d’un passé qu’il ne peut pas oublier et dérape parfois sans pour autant en faire quelqu’un de mauvais dans le fond. Cela rend les personnages attachants avec une fin particulièrement intéressante avec sa façon d’être tournée. Un très bon film, tragique, mais très bon. On est pris par la bande-originale de Lesley Barber.

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Si Beale Street pouvait parler

Publié le par Lulu Cineaddict

Si Beale Street pouvait parler

Dans les années 70, Fonny, 22 ans et Tish, 19 ans, voient leur histoire contrariée lorsque Fonny est accusé d’un viol qu’il n’a pas commis parce qu’il est noir alors qu’il a un alibi et que le sort s’acharne sur Fonny. Comment leur amour va résister à cette dure et injuste épreuve, c’est ce que nous conteSi Beale Street Pouvait Parler.

Le sujet du film peut paraître très  dur mais il est important de parler des injustices du système et c’est abordé ici avec une extrême délicatesse. Tish et Fonny sont dans leur bulle et on les accompagne dans leur combat en assistant à l’impuissance de Fonny, dépassé par ce qu’il lui arrive. Mais l’amour est là, toujours, magnifique, avec des échanges de regards d’une douceur que tout le monde devrait avoir le droit de connaître. Il y a le combat de Tish qui doit vivre sa maternité seule mais aidée tout de même par sa famille aimante. KiKi Layne et Stephan James incarne la poésie et la finesse magistralement. La musique participe parfaitement à la magie en invitant le téléspectateur dans une vraie bulle de douceur. Dans les musiques, en plus de celle de Nicholas Britell, on retrouve le John Coltrane Quartet et Nina Simone. Un film majestueux capital pour dénoncer les iniquités. Indispensable.

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Skin

Publié le par Lulu Cineaddict

Skin

Skin, c’est l’histoire vraie de Bryon Widner, membre d’un gang néo-nazi depuis le plus jeune âge et qui va vouloir le quitter après une rencontre amoureuse mais, au péril de sa vie. Son seul espoir de sortie et de commencer une nouvelle vie est de faire appel à une association .

Ce long métrage est d’une grande force. Jamie Bell nous fait passer par tous les états. Le cheminement de son personnage est clair et plein de courage et parsemé d’étapes. Ça fait froid dans le dos car tout a des conséquences. Ici on est tout de même dans un message d’espoir puissant et plein de positivisme et intéressant. Jamie Bell est incroyable. Vera Farminga a un personnage qui la métamorphose également et la rend détestable. Au final ce film fait beaucoup de bien et donne de l’espoir en l’humanité. Il est de cet acabit, donc grandement nécessaire. Il fait mine de rien, réfléchir à l’importance de s’éloigner des personnes toxiques dans la vie et de bien veiller à son entourage.

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Le défi du champion

Publié le par Lulu Cineaddict

Le défi du champion

Le Défi Du Champion, c’est l’histoire d’une rencontre entre un footballeur de l’AS Roma, Christian et son professeur, Valerio, qui vont se trouver après avoir à composer avec un passé douloureux pour tous les deux.

Le film n’en n’a pas l’air mais il est très touchant une fois que l’on a passé les clichés du sportif riche et rebelle et qui a des ressources qui ne demandent qu’à être exploitées à bon escient et qui va devoir passer son baccalauréat pour faire passer ses frasques. Son équipe embauche Valério qui va chercher pour lui la bonne méthode d’apprentissage et changer sa vision de voir le monde en lui apportant l’attention qu’il mérite. 

Le passé des personnages apporte une réelle profondeur à l’histoire qui est servie par un duo d’acteurs qui s’est bien trouvé. On affectionne Stefano Accorsi depuis Romanzo Criminale et Tous les soleils. C’est un bonheur de le suivre. Et Dans Le Défi du Champion il y a la démonstration de l’importance de l’adaptabilité de tous dans l’enseignement et le message est capital me semble-t-il. Un beau film qui fait du bien et il est surprenant, plein de sensibilité dans un monde où on est vite dépassé. À conseiller aux futurs sportifs et aux décrocheurs scolaires, aux équipes éducatives. 

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