Marie Ciné-Addict

John Wick a tué Santino d'Antonio dans l'enceinte du Continental et a donc enfreint une règle. Il se retrouve excommunié avec un contrat de 14 Millions  sur sa tête et va devoir se sortir de sa situation. Heureusement, John a encore deux ultimes ressources cachées ...

"John Wick 2" nous a laissé sur une note haletante et c'est avec plaisir que nous retrouvons John Wick et son chien sans nom pour voir comment il va se sortir de sa situation. Il va devoir se rendre à Casablanca. Pour l'épauler, il pourra compter sur l'aide de Sofia qui lui doit beaucoup. Un revirement de situation lui fait jurer pour un temps allégeance à la Grande Table. Pour John Wick, la retraite à laquelle il aspire est loin. On ne s'ennuie pas. On adore les scènes avec son chien, trop rares. La présence de Halle Berry est courte. Un prochain chapitre 4 est en préparation. Autant dire que nous serons présente au rendez-vous, parce qu'on se demande comment Wick va gérer la situation avec Winston. On adore l'ultime scène du film qui fait sourire et qui laisse plein de promesses.

"Douleur et Gloire" raconte l'histoire de Salvador Mallo, réalisateur en mal d'inspiration. Il passe en revue ses souvenirs d'enfance en tentant de faire le deuil de sa mère, se bat contre la dépression, les douleurs de dos, les migraines, et une gène à la gorge qui le conduit vers des  étouffements. Il reprend contact avec un de ses acteurs qui lui fait goûter à l’héroïne et lui fait retravailler un texte sur l'addiction. Le résultat sera une pièce de théâtre qui va le mener à revoir un ancien amour. La créativité n'est plus loin.

Le grand retour de Antonio Banderas qui se voit offrir un bien joli rôle par Pedro Almodóvar et grandement inspiré de Pedro Almodóvar lui-même ! Tout un univers . On aime la caverne magnifique dans laquelle Salvador va se retrouver et son appartement, plus vieux qui est inspiré lui aussi de celui de Pedro Almodóvar. Penelope Cruz est géniale en mère pauvre combattante. Le personnage de Salvador est touchant dans sa relation avec sa mère, en regrettant de ne pas avoir pu respecter ses dernières volontés. "Douleur et Gloire" est un grand Almodóvar et on espère qu'il sera récompensé comme il se doit à Cannes. Allez, un petit prix pour Pedro et Antonio !

Imaginons une ministre, Charlotte Field, soutenue par le Président des Etats-Unis pour briguer les prochaines présidentielles. Elle cherche quelqu'un à la hauteur pour lui écrire ses discours et tombe sur Fred Flarsky, journaliste au chômage qu'elle connaissait parce qu'elle le gardait, étant plus jeune. Deux personnalités bien différentes se rejoignent et se trouvent.

Un film plus intelligent qu'il n'y paraît et qui parle en toile de fond des grands enjeux politiques qui devraient être les nôtres par exemple en matière d'écologie. On aime la référence à Pretty Woman. Il est aussi question de la place que peut tenir une femme dans un cheminement pas si évident aujourd'hui et ça en fait un film bien dans l'air du temps, très actuel. Charlize Theron et Seth Rogen ont un parcours différent et il est intéressant de les voir ensemble. On aimerait pourtant voir Rogen prendre plus de risques dans les choix de ses rôles.

Des conditions terrestres font que des Zombies sévissent. Les habitants de Centerville luttent pour leur survie.

Un film où l'on s'amuse littéralement ! Le casting est top et s'amuse autant que nous. C'est bien écrit. On aime le clin d’œil au script. Les références cinématographiques sont amusantes, le ton utilisé aussi. Iggy Pop reste cool, même en zombie. Penser Bill Murray en chasseur de zombie est une riche idée. Il est toujours excellent. Après tout, il a bien chassé les fantômes par le passé, alors pourquoi pas les zombies ? Tilda Swinton est tordante dans son rôle. Jarmusch aime bien s'entourer de ses acteurs fétiches et c'est avec plaisir qu'on les retrouve pour un film à voir et à expérimenter. Il donne envie de revoir "Only lovers left alive" et "Coffee and cigarettes".

Le film raconte l'histoire d'Astrid Lindgren, l'auteure à succès de Fifi Brindacier. Elle a 16 ans en 1920, lorsqu'elle n'est qu'une secrétaire stagiaire dans un journal, tombe amoureuse de son patron et se retrouve fille-mère. Pour éviter la prison à son patron, poursuivi pour adultère, elle part suivre une formation de secretaire et accoucher au Danemark en se voyant obligée de laisser son enfant à une nourrice, Marie, le temps que son patron divorce. Malheureusement pour elle, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.

On est fasciné par l'esprit libre et avant-gardiste d'Astrid Lindgren. Son histoire avec son fils est bouleversante car elle n'aura de cesse que de se battre pour pouvoir le récupérer. Elle délivre un message très fort et très positif. Alba August est remarquable. Les images d'Astrid vieillissante et recevant de très beaux messages des enfants la remerciant pour son oeuvre sont aussi très fortes. On mesure l'impact que son travail a eu sur eux. Astrid Lindgren délivre un véritable message d'espoir. Dommage, juste que dans le film on ne la voit pas vraiment en plein dans son processus de création. Cela dit on en comprend très bien le moteur et l'origine.

Après avoir proféré une insulte homophobe, Matthias Le Goff, vice champion du monde de natation, est condamné a entraîner une équipe de water-polo gay "Les Crevettes Pailletées", pour les emmener aux Gay Games en Croatie.

Le film est très touchant de par l'histoire de Jean. Le rire est bien de la partie tout de même ! Rires et émotions sont joints. Le film est bien joué. Mention spéciale à Alban Lenoir qui s'éloigne de son registre habituel. On salue la prouesse d'avoir tourné dans des conditions de chaleur difficiles. Les scènes dans l'eau sont réussies. Une jolie ode à la tolérance. 

Max va mal et est parti s'isoler à sa maison près de la mer. Au même moment ses amis sont partis le rejoindre en lui faisant la surprise pour son anniversaire. Cela tombe mal car il n'avait aucune intention de fêter et d'autant plus qu'ils s'étaient quittés en mauvais terme, il y a 3 ans. Pourtant, toujours sur le coup de la mort de Ludo, les amis sont bien décidés à ne pas vivre sans Max. Ils auront donc beaucoup de temps à rattraper.

On avait beaucoup aimé  "Les Petits Mouchoirs" qui à l'époque nous avait laissé sur une grosse note d'émotion. C'est avec bonheur que l'on retrouve, ici, Max et ses acolytes, presque au complet. Un bonheur de voir évoluer les personnages. On les aime bien tous. On aime bien Eric qui est le ciment du groupe. Max met du temps avec raison mais il finit par s'adoucir. Antoine est un vrai clown. Les acteurs sont tous touchants. Marie est peut-être la plus touchante car c'est elle qui a le plus de mal à faire le deuil de Ludo. François Cluzet et Jean Dujardin ont réussi à me faire pleurer à la fin. On adore la BO avec "It's All Over Now, Baby Blue" de Them. Nous, on est partante pour que Guillaume Canet nous fasse une suite !

Camille et Roman voient leur vie basculer quand ils doivent hospitaliser leur petite fille . Le verdict tombe : overdose de cocaïne. On cherche le coupable afin de savoir qui en est responsable . Il se trouve que c'est le père qui est addict depuis des années dans le plus grand secret. Suite à ça le couple se sépare et finit par se reformer . Mais peut-il tenir le choc après ce qu'il vient d'endurer ?

Ici, le sujet traité n'est pas facile. C'est un film choc sur la perte de la confiance. Les détails, les tensions ressenties par les personnages sont remarquablement filmés. Le tout est raconté avec beaucoup de délicatesse en dépit d'une question de gravité. Le film se veut malgré tout profondément optimiste. Il y est question de beaucoup d'amour. Pio Marmai et Céline Sallette sont impeccables. En ce qui concerne Céline Sallette, il s'agit pour moi d'une découverte alors que sa filmographie est semble-t-il  déjà intéressante avec "L'Amour Flou" et "Un Peuple et Son Roi", sans oublier un rôle dans la série "Vernon Subutex". Le prochain film de Pio Marmai sort cet été et s'intitule "Je Promets d'Etre Sâge" avec notamment Léa Drucker .

Victor veut ouvrir son propre salon de coiffure avec son ami Ben. Tout semble en bonne voie, mais Ben se tue en moto. Tout s'écroule, quand, par son comptable, lui vient l'idée de contacter une ancienne petite amie et camarade de promo, Célia pour s'associer. Les souvenirs et les sentiments reviennent. Mais de quelle manière saura-t-il la convaincre ?

Un petit film sympathique, sans prétention, qui saura donner du baume au coeur aux futurs entrepreneurs. Ce film leur rend un bel hommage. Alice Belaïdi et Arthur Dupont ont du naturel à revendre. Bénabar continue sa diversification en tant qu'acteur et ça lui va pas mal. Il se fait bien sa place au cinéma vu qu'on le retrouvera cet été dans la comédie "Beaux-Parents" (avec Didier Bourdon et Josiane Balasko) dans lequel il est aussi scénariste.  

Cet article contient des spoilers sur les films Avengers Infinity War et Avengers Endgame, alors vous êtes priés d'éviter la lecture de ces quelques lignes et d'y revenir à plus tard, quand vous aurez vu les films.

Thanos a détruit 50 pour cent de l'univers et les Avengers n'ont qu'une seule chance d'arriver à changer les choses selon les prédictions du Dr Strange. Cinq ans se sont passés lorsque Ant-Man réapparaît avec l'idée de faire un retour en arrière dans le temps. Le tout est de convaincre l'équipe de se reformer après le tout grand bouleversement qu'elle a connu.

Ici, nous passons donc un cap dans le développement du Marvel Cinematic Universe (MCU). On ne va pas tout révéler de l'intrigue de ce Endgame qui est mon préféré de la franchise mais sachez qu'il est quand même très émouvant ! A travers les films, on a adoré l'évolution du personnage de Tony Stark qui est un de nos personnage favoris avec Thor dans le MCU. Tony a eu droit à l'évolution la plus touchante et la complète qui soit. L'intrigue pour Captain America est aussi émouvante mais elle se termine j'ai envie de dire comme elle devait se terminer. En ce qui concerne Thor, son traitement m'a pas mal surprise ! A l'issue de cet opus, Robert Downey Jr quitte le MCU après onze années de bons et loyaux services (et ce n'est pas le seul). Chose que nous regrettons déjà ! On n'a qu'une envie, c'est de suivre les projets à venir de Robert Downey Jr.. On sera de la partie lors des sorties de "The Voyage of Doctor Dolittle" le 29 janvier 2020 et "Sherlock Holmes 3",  le 29 décembre 2021.  Au final, on veut dire une chose : Robert Downey Jr., on t'aime plus que 3X1000 !