Le règne animal
François et Émile doivent faire face à un défit de taille. Lana, respectivement femme et mère de François est Émile connaît une nouvelle maladie la mutant en animal. La question est de la transférer dans un centre spécialisé ou pas. Elle est transférée mais lors du trajet un accident a lieu. Elle s’est échappée et tous les moyens sont mis pour la retrouver. Émile intègre un nouveau lycée mais il se retrouve lui aussi en train de muter. Il cache sa transformation à son père tant que possible alors qu’il est pris en chasse par ceux qui ne veulent pas de créatures chez eux, étant considéré comme un danger. Quel sera l’avenir d’Émile ? Là est toute la question.
Un film d’une belle ambition à la française mené à tambours battants par un Romain Duris et un Paul Kircher exceptionnels. Leurs partitions ont une réelle intensité et n’ont pas manqué de me faire pleurer comme au moment où le père raconte son histoire de rencontre amoureuse avec Lana sur du Pierre Bachelet et lorsqu’il prie son fils de se changer convenablement pour aller travailler à la buvette, et à la fin aussi. L’histoire de Fox est aussi émouvante. Le tout est servit avec des dialogues qui sont pour moi déjà cultes parce qu’ils résonnent longtemps en tête longtemps, ce qui est en soit déjà une prouesse et un gage de qualité énorme. J’aime tellement lorsque le cinéma permet ce genre d’expériences. J’aime les risques que prend Romain Duris. Ses choix artistiques sont excellents. Et Paul Kircher nous montre qu’il possède déjà un talent hors-norme. Adèle Exarchopoulos est si drôle dedans. J’aime d’amour la scène du Buffalo Grill et du saucisson Leader Price ! Ce film est un coup de cœur et décidément je trouve que 2023 est une très belle année cinéma !
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