L’amour et les forêts
Blanche rencontre Lamoureux pendant une soirée proposée par sa soeur jumelle, Rose. Elle croit en l’histoire parfaite mais déchante quand survient un déménagement à Metz qui l’éloigne de sa famille. S’en suit un isolement, et une escalade d’évènements qui vont faire que Blanche va envisager le pire. Réussira-t-elle à voir le bout du tunnel.
Le film dresse avec finesse le portrait du pervers narcissique brillamment campé par Melvil Poupaud qui est terrifiant. Virginie Efira est parfaite dans son rôle qui lui demande de jouer aussi le rôle de Rose la sœur jumelle pour un effet amusant. Blanche est peu à peu brisée mais est-elle sans ressources réellement ? La violence va crescendo et impressionne. Le pire est d’accepter un certain isolement et de faire machine arrière demande un effort certain. Valérie Donzelli traite de son sujet avec finesse sans y aller par quatre chemins. Un film puissant. Un film qui fait réfléchir sur la façon d’échapper à un pervers narcissique. J’aime beaucoup Valérie Donzelli avec ses films La guerre est déclarée, La Reine des Pommes, Notre Dame. La suivre s’emparer d’un sujet est passionnant. Mention spéciale à Romane Boringer et Virginie Ledoyen qui ont des jolis petits rôles.
Bande-annonce de L’amour et les forêts :