catherinedeneuve

Chiara Mastroianni est à un point de sa vie où son père lui manque et elle a besoin de se reconnecter à lui. Consciente de sa ressemblance avec lui, elle se met en tête de l’impersonnifier, à la surprise générale de ses proches qui réagissent chacun à leur manière. Mais jusqu’où va la mener son expérience ? 
J’ai été complètement embarquée par le film qui  n’est qu’une déclaration d’amour, un vibrant hommage d’une famille en manque de son patriarche par l’intermédiaire d’Honoré qui réussi bel et bien à faire revivre l’esprit, un brin d’univers de Marcello par le biais de sa fantaisie. Moi, j’ai été charmée tout du long car l’expérience va loin comme quand Chiara va à Rome pour participer à une émission. J’ai surtout aimé la complicité de Benjamin Biolay et Melvil Poupaud si amusante. Catherine Deneuve est émouvante, vulnérable. Luchini est drôle et touchant en ami confident, ça lui va bien. Un vrai plaisir de retrouver Hugh Skinner de la série Fleabag que j’adore. Nostalgie et fantaisie sont vraiment présentes . Je ne peux que valider ce projet qui n’est pas si évident à la base. Le résultat est un bonheur pour moi. Après avoir vu 8 et 1/2, j’ai très envie de voir Eureka avec Chiara et Viggo Mortensen. 

Bande-annonce :

Bernadette revient sur le rôle joué par Bernadette Chirac pendant les années de pouvoir de son mari. Du rôle de potiche à celui d’atout indispensable à Jacques Chirac, Bernadette a tout vécu. C’est une femme de son temps, une visionnaire qui se montra attachante et drôle avec un humour bien à elle. 
Même si le film se veut fiction, Deneuve s’approprie le personnage de Bernadette pour s’amuser et être amusante comme jamais. Cela lui va si bien . Elle lui donne corps avec une intelligence doublée de la drôlerie des chansons des choristes. Les interprétations masculines sont très réussies avec une préférence pour celle de Villepin. Au final, ce film fait beaucoup de bien et on passe un agréable moment. 

Le travail d’Edouard Coleman, commissaire, le conduit à suivre un de ses amis, Simon qui se trouve à la tête d’un véritable gang. Pour Coleman, il n’est pas question de laisser les choses se faire…

Un film, une ambiance, une mise en scène remarquable mais qui mais trop en avant le personnage du malfrat par rapport à son titre et ce qu’il devrait être. Chez Melville rien n’est laissé au hasard, dans la mise en scène tout compte mais j’aurais aimé quelque chose de plus centré sur le commissaire lui même. Cela ne m’empêche pas de convenir du génie de Melville, pointilleux à souhait dan s la mise en scène comme personne. On ne voit plus les chapeaux et les imperméables de la même façon. Quand un accessoire devient une seconde peau …

Bande-Annonce du film Un flic :