Que se passe-t-il quand en 84, sous Tatcher un groupe de gays et lesbiennes originaire de Londres décident de soutenir la cause du Syndicat des Mineurs en grève ? La réponse n’est pas si simple car l’aide apportée par Mark et sa bande n’est pas acceptée par tous et pourtant ils sont très efficaces dans leur démarche et pleins de dévotion à leur cause.

Un cocktail surprenant mais qui réchauffe le cœur de sa spontanéité et de sa simplicité. Le film s’avère vraiment touchant pour son ouverture d’esprit, sa bonté et sa générosité. Chacun a sa petite histoire mais ouvre son cœur en dépit de ses problèmes. Énergie, dynamisme et positivisme sont aux rendez-vous. Et encore une fois, Andrew Scott ne manque pas de faire vibrer la corde sensible quand son personnage de Gethin se fait agresser et retrouve sa mère …  Mais les personnages sont si touchants qu’ils n’y en a aucun mis de côté. Très belle histoire pleine d’humanité. 

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Dans un futur proche, une guerre civile éclate aux Etats-Unis. Le président déclare que l’issue est proche mais les choses ne semblent pas être à son avantage . Lee, une reporter de guerre et ses acolytes veulent l’interviewer avant sa chute. Mais arriveront-ils à Washington entiers ? 
Un film puissant qui pose la question de la légitimité de la presse quand elle mitraille froidement à la recherche du « cliché ». Pratiquement imperméable à ce qui se passe alors que l’horreur et l’effroi sont bel et bien là. Ici, pas de gentils. On en est là on ne peut donner raison à personne car les limites sont franchies de toutes part vers l’escalade à la violence et le spectateur ne peut pas accepter les images. Les questions d’éthique sont là et le sujet est intéressant. Kristen Dunst est assez incroyable de froideur pendant qu’elle prend ses photos pourtant son personnage n’est pas totalement imperméable à ce qu’il se passe et montre ses failles par instants. Calee Spaeny s’en tire très bien comme reporter novice. Ce film fait réfléchir profondément. Une réussite.

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À New-York, Tom Ripley, escroc notoire, se voit missionné de faire revenir Dickie Greenleaf d’Altrani auprès de sa famille, il fait mine de mettre de l’entrain à sa tâche mais il s’avère que ses plans sont tout autres … Il va se débarrasser de Richard et prendre sa place. Mais qui va arrêter Tom dans son escalade ?  Marge ? Freddie Miles ? L’inspecteur Ravini ?

L’intrigue va crescendo puisque Tom Ripley va se retrouver dans un engrenage incroyable. La série est composé de 8 épisodes d’une cinquantaine de minutes servis par un Andrew Scott impérial. Les somptueux décors sont sublimés par un précieux noir et blanc qui hypnotise de sa beauté. J’aime par dessus tout, le lien fait avec le Caravage et la partie magnifique à Venise. En plus, en guest, il y a Margherita Buy, l’actrice fétiche de Nanni Moretti ! J’apprends à connaître Johnny Flynn qui fait un joli parcours depuis sa prestation dans Une Vie . Dakota Fanning tient joliment tête a Andrew Scott et lui donne du fil à retordre. J’ai été impressionnée par le jeu d’Eliot Sumner et la scène de l’évacuation de son personnage est si impressionnante ! De la folie. En fin de compte, le tout est complètement dingue et jubilatoire ! La démonstration de Scott est telle qu’on a envie de le voir continuer à exprimer son art à fond comme il le fait et je crois qu’il est du pain béni pour le plus beau des défis des réalisateurs. Le prochain Scott sera Back in action avec Jamie Foxx et Cameron Diaz et je suis déjà curieuse de voir le résultat !

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Arthur, journaliste, critique musical, a connu une mésaventure dans une chambre d’hôtel et se retrouve à devoir faire un papier sur Daoud, un migrant afghan ayant traversé dix pays car il a le projet de retrouver son père mourant en Angleterre. Arthur accepte de parrainer quelques jours, Daoud, soutenu par une association investie par Mathilde et a des talents de cuisinier mais son projet tiendra-t-il ?

J’ai beaucoup aimé le personnage de Benjamin Biolay, sa fausse nonchalance, ce regard particulier au bon cœur, finalement. Un film touchant, par l’histoire de Daoud, bouleversante. Je n’oublierai pas le « feu de camp » de fortune improviser et la musique de Jean-Jacques Goldman « Puisque tu pars » qui prend une dimension si émouvante. Je suis marquée par le naturel de Camille Cottin qui offre un portrait de femme bien brossé avec caractère et opinions si joliment engagée. Ce film donne sens aux personnes impliquées en milieu associatif d’une bien belle manière. Un beau moment d’émotion qui valorise notre plus belle part d’humanité et qui fait du bien.

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1900. Lily d’Alengy, à la mort de sa mère, doit placer sa fille, Tina, dont elle a honte parce qu’elle est déficiente. Elle rencontre Maria Montessori, qui lui propose un accueil la journée en attendant qu’une place complète se libère. Maria a une méthode novatrice pour aider les enfants à progresser en fonction de leurs besoins. Très vite un lien va se faire entre Maria et Lily parce que Maria a aussi son secret, un fils hors mariage qu’elle laisse en nourrice à la campagne. Comment Maria va-t-elle prendre son indépendance et gérer son fils ? Là, est la question centrale du film qui place avec importance les conditions difficiles de la femme pour l’époque pour s’affirmer telle qu’elle est. Un film intéressant qui marque un joli lien entre des personnages qui s’aident mutuellement dans l’adversité. Je ne connaissais rien du personnage de Maria Montessori qui cache blessures, profondeur, elle qui a marqué la progression, l’évolution de toute une époque. Interressant et important.

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La promesse verte raconte l’histoire de Carole qui va devoir tout faire pour sauver son fils injustement accusé de trafic de drogue, ce qui équivaut à la peine de mort en Indonésie car il est un témoin gênant d’un meurtre et qu’il a mis le doigt sur un trafic d’huile de palme visant à déloger les habitants au profit de la déforestation. 
Le parcours de Carole est mené tambours battants car elle n’a que très peu de temps et va devoir s’adresser aux bonnes personnes pour se faire entendre. Alexandra Lamy est fantastique dans un rôle sans fards qui lui va comme un gant. Quel plaisir de voir les acteurs si engagés pour la bonne cause ! Quel plaisir de voir Félix Moati évoluer au fil de ses rôles ! J’ai été marquée par le fait que la salle de cinéma à mis du temps à se lever après le début du générique. Personne ne s’est levé avant la deuxième partie du générique. La promesse verte bouleverse profondément et retourne le ventre parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas accepter et fait réfléchir. Un grand film. Edouard Bergeon n’a pas perdu de sa poigne depuis Au nom de la terre.

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« Une Vie » raconte l’histoire de Nicholas Winton et comment il sauva 669 enfants des mains d’Hitler en les extradant de Prague jusqu’en Angleterre alors qu’ils venaient de Tchécoslovaquie. Plus tard, il sera l’invité de l’émission That’s Life où il retrouvera les enfants qu’il a sauvé dans un moment historique.

Ce film est si touchant que naturellement, je n’ai pas pu retenir mes larmes quand Anthony Hopkins est à deux reprise dans l’émotion la plus totale. Un grand film pour un grand homme de valeur. Quoi de mieux. Si vous avez besoin de garder foi en l’humanité, ce film est pour vous. Le film a un joli succès en France, alors, il ne faut pas se priver. On pourra retrouver Johnny Flynn qui joue Nicholas Winton jeune au côté d’Andrew Scott dans la série Ripley sur Netflix, le 4 avril.

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« Cabrini » raconte l’histoire de la première sœur canonisée qui a tant fait pour les orphelins et les italiens qui n’étaient pas désirés en Amérique à leur arrivée et considéré comme des rats. Au départ, elle réussira à se faire missionnée par le pape et réussira à étendre son action au niveau mondial. 
Un destin hors norme pour une femme destinée à mourir jeune de la tuberculose et à qui ont n’aura de cesse de répéter qu’il faut rester à sa place. Quel caractère ! Elle aura fait aussi bien que l’abbé Pierre et mère Thérésa a une époque où les femmes étaient si peu entendues. Une très belle histoire, inspirante qui bénéficie d’une photographie des plus soignée. Andrea Bocelli à la BO. Un moment de qualité !

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