Quelques jours pas plus
Arthur, journaliste, critique musical, a connu une mésaventure dans une chambre d’hôtel et se retrouve à devoir faire un papier sur Daoud, un migrant afghan ayant traversé dix pays car il a le projet de retrouver son père mourant en Angleterre. Arthur accepte de parrainer quelques jours, Daoud, soutenu par une association investie par Mathilde et a des talents de cuisinier mais son projet tiendra-t-il ?
J’ai beaucoup aimé le personnage de Benjamin Biolay, sa fausse nonchalance, ce regard particulier au bon cœur, finalement. Un film touchant, par l’histoire de Daoud, bouleversante. Je n’oublierai pas le « feu de camp » de fortune improviser et la musique de Jean-Jacques Goldman « Puisque tu pars » qui prend une dimension si émouvante. Je suis marquée par le naturel de Camille Cottin qui offre un portrait de femme bien brossé avec caractère et opinions si joliment engagée. Ce film donne sens aux personnes impliquées en milieu associatif d’une bien belle manière. Un beau moment d’émotion qui valorise notre plus belle part d’humanité et qui fait du bien.
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