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Hugo Cabret

Publié le par Lulu Cineaddict

Hugo Cabret

Hugo Cabret raconte le destin d’un enfant qui cherche à tout prix une clé manquante permettant de remonter l’automate qui est le seul objet qui le lie encore à son père décédé. Il ère dans la gare de Paris où il connaît tous les recoins à la recherche de pièces qu’il chaparde à un marchand. Tout va changer lorsqu’il va faire la rencontre d’Isabella.

Le petit chef d’oeuvre de Martin Scorsese. Il ne faut choisir qu’un film du réalisateur, c’est celui-ci. Il y a tellement d'émotions là-dedans. Les décors sont somptueux. Je n’ai pas vu le film en 3D mais ce n’est pas grave du tout. Il n’en perd pas de sa superbe. Ben Kingsley est génial lors de ses affrontements verbaux avec Asa Butterfield (qui est une crème lui aussi, tellement prometteur). Kingsley fait pleurer après la scène de l’armoire. Et puis l’automate transmet tellement d’émotion que ça en est stupéfiant ! Comment une machine peut-elle être aussi émouvante ? La reconstitution des décors pour le film de Georges Méliès est fascinante et tout le bleu fait rêver et est très propice à la magie. C’est un tellement bel hommage aux balbutiements du cinéma. C’est précieux ! Et puis ça pose la question de se trouver un but dans la vie. C’est très profond. Nous on aime quand Scorsese nous parle d’art. C’est le thème qui lui va le mieux comme quand il parle musique avec les Stones dans Shine a Light. Et puis pour Scorsese, la leçon que j’ai retenue de lui est que ma clé du bonheur consiste en ne se tenant pas trop loin du cinéma et ce n’est pas moi que le contredirai avec tout ce que cela m’apporte. Tellement d’émotions ! Tellement de joie ! Vive le cinéma ! 

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At Eternity’s Gate

Publié le par Lulu Cineaddict

At Eternity’s Gate

At Eternity’s Gate raconte les hauts et les bas de la santé mentale de Vincent Van Gogh et comment il se débrouilla dans la pauvreté pour laisser libre court à son art.

Willem Dafoe est vraiment impeccable dans son rôle et les traits de son visage collent à la perfection avec l’idée de ce qu’on se fait du peintre. Il lui apporte tellement d’émotions dans ses contemplations qui ne sont que vibrations. On vibre avec lui. Il a une vision du monde sombre du monde sombre qu’il illumine avec les couleurs de ses toiles toutes en contraste avec le personnage et en même temps le plus fidèle reflet de son âme. On aime voir Dafoe en contemplateur. La peinture est alors un échappatoire qui lui fait profiter de la vie et en même temps une course contre le temps puisque chez Van Gogh tout doit aller très vite. La discussion avec le prêtre incarné par Mads Mikkelsen est brève mais d’une grande intensité ! Il suffit de voir le regard de Dafoe qui est incroyable. On n’est décidément pas du tout fan du personnage de Gauguin, dont la fiabilité en amitié est discutable en n’apportant rien de très positif à Van Gogh qui ne semble jurer que par lui. Un film intéressant et qui pose la question de ce qu’est vraiment la folie. Disponible sur Netflix.

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Under the silver lake

Publié le par Lulu Cineaddict

Under the silver lake

Sam n’a rien d’autre à faire qu’à passer son temps à scruter ses voisines. Un jour il fait la rencontre de Sarah mais celle-ci disparait brutalement. Elle semble avoir déménagé mais des faits étranges le poussent à mener une enquête qui va prendre une tournure inattendue. Un tueur de chiens semble sévir dans le quartier, où règne une atmosphère des plus étrange et inquiétante. 

Ce film est l’un des plus curieux que j’ai vu depuis Twin Peaks. Entre les codes dans les chansons, les baisers mortels de la chouette, les énigmes et la légende de Silver Lake. Les scènes d’éclairage de nuit sont splendides. Les scènes d’animations apportent un côté très moderne. Le film est très curieux avec une atmosphère spéciale et remplie de références cinématographiques et musicales. Le film ne manque pas de richesse. Il y a beaucoup d’hommages aux actrices. On pense un peu à Fenêtre sur cour avec la façon dont Sam scrute ses voisines. Il y a une scène de piscine à la Something's got to give. Le film est très riche et à expérimenter. Riley Keough ressemble à s’y méprendre à Sheryl Lee. On est sans cesse à la frontière du réel et de la folie avec l’impression d’être sous acide. Une vraie expérience. J’ai adoré et Andrew Garfield est impeccable dans son rôle.

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Les Choses De La Vie

Publié le par Lulu Cineaddict

Les Choses De La Vie

Pierre est un architecte qui ne sait plus trop où il en est entre Hélène et son ex-femme et ses projets de vacances avec son fils. Hélène veut partir mais lui reste attaché à Rennes. Pour lui, c’est l’heure de faire des choix. Les choses se décantent quand survient un terrible accident. 
Un film marquant en tous points. Il y a les images de l’accident qui sont d’une violence inouïe et qui reviennent sans cesse. Le film est d’autant plus marquant maintenant que Michel Picolli et Jean-Loup Dabadie nous ont quittés. Quelle tristesse. Quel beau couple mythique unique, de cinéma nous avons avec Romy Schneider et Piccoli ! Ils crèvent l’écran. Ce film est un indispensable qu’il faut avoir vu. J’imagine que c’est le plus grand film de Claude Sautet. La musique est entêtante. Les images à la mer dépaysent. Les scènes de routes nerveuses laissant présager le drame. La scène de l’accident a été remarquablement filmée et le film a très bien vieilli et se veut quand même moderne. Les scènes où les acteurs fument ont une importance particulière et sont nombreuses. Je ne regrette absolument pas de l’avoir vu et souhaite découvrir dès que possible Max et les ferrailleurs. Émotion, quand tu nous tient.

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Sublime chanson !

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Une vie cachée

Publié le par Lulu Cineaddict

Une vie cachée

Une Vie Cachée c’est l’histoire de Franz, un fermier autrichien qui refusa de prendre part au combat sous le commandement des nazis pendant la seconde guerre mondiale. Il va devoir se battre pour ses convictions et sa foi pour autant qu’il puisse être en mesure de le faire. Emprisonné, il n’aura comme port d’attache que l’amour qu’il porte à sa femme et à sa terre.

Il s’agit d’un biopic, d’une histoire vraie. Franz est quelqu’un d’obstiné et de droit dans ses bottes. Son amour pour sa famille et sa correspondance avec sa femme le rendent terriblement attachant. Il y a ces scènes de jeux en famille pleines de vie de bonheur à Radegund. Il y a toujours ces chaleureuses salutations dans les lettres qui donnent une dimension spéciale aux écrits. Les magnifiques images de montagnes. Et puis tout un débat spirituel. Savoir s’il a raison de se battre pour ses idéaux. Où se trouve exactement la présence de Dieu ...

Terrence Malick revient avec une œuvre aussi profonde que The Tree of Life et pose le questionnement de savoir si le personnage a tort ou raison d’aller si loin dans sa démarche. Le film est très fort et a certains points communs avec Hunger de Steve McQueen qui est sur la défense de ses convictions. Franz est un homme bon, qui veut rester intègre et pouvoir se regarder en face, coûte que coûte. Un grand film qui n’a pas volé sa sélection cannoise en 2019. Le casting est parfait qui plus est. C'est un chef d'oeuvre. Il ravira les spectateurs en quête de vérité.

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Drive

Publié le par Lulu Cineaddict

Drive

Drive, c’est l’histoire d’un chauffeur émérite, garagiste et cascadeur dans les films à ses heures perdues. Il se retrouve impliqué dans un braquage d’un prêteur sur gages pour sauver sa voisine et son fils en danger de mort.

Ryan Gosling est parfait pour son rôle mais on a beaucoup de mal avec le côté violent du personnage même si cela est justifié par des questions de vie ou de mort, cela reste très pesant. Le personnage du chauffeur a un côté très posé et très rassurant dans la mesure où il n’utilise jamais la violence de manière gratuite et injustifiée. La violence n’est jamais acceptable. Et le film reste dur, dur. Carey Mulligan est très bien dans son rôle de mère dans le pétrin.  Le film a eu le prix de la mise en scène à Cannes en 2011 et  est particulièrement réussit dans les scènes de conduite la nuit en bénéficiant en plus d’une musique très agréable tout du long. Cela dit, on préfère Gosling dans La La LandBlade Runner 2049, ou First Man. Besoin de voir The Place Beyond The Pines.

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Michael Kohlhaas

Publié le par Lulu Cineaddict

Michael Kohlhaas

Michael Kohlhaas est un marchand qui demande réparation après qu’on lui ait pris ses chevaux pour lui rendre maltraités et blessés. Il va payer le prix cher. En riposte c’est une armée qu’il va devoir monter pour se faire entendre. Cela ne sera pas sans conséquences.

Michael Kohlhaas est un film qui a pour thème l’injustice et est magnifiquement interprété par Mads Mikkelsen que l'on adore voir à Cannes. Le film a été présenté en compétition officielle en 2013. Le film est dans la lignée d’un Rob Roy ou d’un Braveheart. On aime la droiture et l’obstination de Kohlhaas. Le personnage de Mélusine Mayance apporte une grande humanité à Kohlhaas.La scène de la naissance du poulain est émouvante et tranche avec le reste du film. Chose amusante de voir Swann Arlaud travailler avec Mads qui parle en français ici pour notre plus grand plaisir. Le film est loin d’être tendre et son final laisse pantois et marque les esprits. Les projets de Mads Mikkelsen ne laissent jamais indifférent. Le casting est vraiment riche, intéressant, en jouant sur les différentes nationalités des acteurs. Un film au top.

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Ce qui nous lie

Publié le par Lulu Cineaddict

Ce qui nous lie

Ce qui nous lie, c’est l’histoire de 3 frères et sœur, Jean, Juliette et Jérémie qui se retrouvent après des années de séparation, Jean ayant fait le tour du monde et s’étant établi en Australie. Leur père est mourant et la question est de savoir ce qu’il va advenir du domaine viticole se trouvant en Bourgogne.

Le film est émouvant à souhait puisqu’il est question de transmission. L’histoire personnelle de Jean est la plus touchante pour les questions de son attachement à son fils. Il y a Juliette aussi, future patronne qui s’ignore, plus forte qu’elle ne le pense. Puis Jérémie, qui aimerait bien être traité autrement que comme un enfant par sa belle-famille maintenant qu’il est père. Les instants les plus forts sont ceux quand Jean parle à l’enfant qu’il était et lorsque les souvenirs de familles rejaillissent. Les choix de son personnage surprennent et en même temps complètement justifiés. Un beau film sur la précieuse famille pour les amoureux du vin, des vendanges, du terroir et du patrimoine français. Pio Marmai s’impose tout seul et c’est un plaisir de le voir évoluer.

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Mommy

Publié le par Lulu Cineaddict

Mommy

Mommy c’est l’histoire de Diane qui doit composer avec son fils malade et ultra-violent. Elle voudrait que son fils puisse refaire sa vie, se reconstruire après qu’il ait brûlé un autre garçon. Y aura-t-il une rédemption ou une fin heureuse possible ?
Un combat de maman comme il doit en arriver bien souvent et qui tombe dans le silence. C’est très difficile d’assister à ça. Dolan a choisi un thème très sensible. Il y a la part de rêve qui vient adoucir le tout. La possibilité de sortie, elle est très justement incarnée par Kyla qui semble savoir y faire. Il y a une scène de danse sur du Céline Dion qui est mémorable et est signe d'apaisement et c’est un moment d’espoir où on se dit que tout est possible. Diane donne tout ce qu’elle a en faisant en plus un travail de traduction de livre d’enfant et des ménages pour payer les dommages causés par son fils.Mais Steve est malade et il suffit d’un rien pour que tout bascule. Steve est une bombe à retardement. Comment ça mère va-t-elle gérer la situation, là est toute la question. Va-t-elle baisser les bras ? La scène de karaoké sur Vivo per Lei est un crève cœur. Steve aura-t-il droit à sa seconde chance. L’accent canadien des acteurs donne une authenticité hors-paire au jeu des acteurs qui sont excellents. C’est tout simplement bouleversant. Dolan a fait un grand film très maîtrisé ! Chapeau l’artiste. Choisir un thème aussi difficile est un pari osé relevé haut la main. Ce n’est pas anodin. J’ai bien du mal à m’en remettre.

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Café Society

Publié le par Lulu Cineaddict

Café Society

Café Society c’est l’histoire de Bobby qui décide de se faire un nom à Hollywood dans les années 30 avec l’aide de son oncle Phil. Très vite il va déchanter après une déception amoureuse et retourner chez les siens en acceptant une affaire avec son frère, gangster notoire, pour s’occuper d’un club.

Le film m’a laissée vraiment mitigée car il rend un bel hommage à l’âge d’or d’Hollywood en multipliant les références, il est par exemple question de Judy Garland. C’est plaisant, les décors et les costumes sont dépaysants, superbes. Le casting est top, mais par contre le scénario est faible avec ses triangles amoureux qui n’en finissent pas et ne séduisent pas. Le résultat est dommage. Woody Allen pourrait changer de types d’intrigues. Il échoue là où il a réussit son coup dans Un jour de pluie à New-York qui est charmant.

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